Pourquoi nous obéissons…
L’obéissance est-elle consubstantielle de l’humain ou bien le corps social sécrète t-il un besoin de soumission ?
Quelle serait la fonction de l’obéissance dans les domaines les plus intimes comme l’art, la religion, l’amour …?
L’obéissance peut-elle être envisagée comme une défense face à une menace d’exclusion, de désamour ; face à une menace que représenterait l’autre ou les autres ? L’obéissance répondrait-elle alors à une volonté d’unité, d’identité, à un « vouloir être comme tout le monde » ?
L’obéissance peut-elle être perçue comme une entrave à la liberté ? Doit-on la considérer comme un processus d’aliénation qui ferait obstacle à toute élaboration, ou bien comme une des conditions de possibilité d’existence ?
La problématique des rapports qu’entretiennent savoir et pouvoir reste vivace ; Justice, Education, Médecine, Travail Social ; nos fonctions dans ces domaines peuvent nous amener à exercer un pouvoir sur les personnes, à nous confiées, au nom de notre savoir. Notre histoire récente nous enjoint de rester vigilants sur la qualité de ces rapports très ou trop étroits.
La nécessité actuelle de débattre de ces questions nous porte à croire que nous serons nombreux pour cette troisième édition pré-estivale.