Il est des mots qu’on peut penser… mais qu’il ne faut surtout pas prononcer..

Il s’agit de ces mots à forte connotation émotionnelle, qui réveillent et déclenchent instantanément des palpitations cardiaques, des bouffées de chaleur,

qui  éveillent douleurs et souffrances à venir, déprime et idées noires, envie de manifester, de protester, de s’indigner et pourquoi pas …de se révolter!

Dans notre actualité du moment deux mots sont fortement prohibés , interdits de "citer", il s’agit de l’austérité et de la rigueur!

A ne prononcer en aucun cas, car derrière ces mots se profilent le sacrifice, la peine, le sang , les larmes, la récession, le krach, la crise,

le serrage de ceinture, la réduction de son train de vie, l’augmentation des impôts, les vacances écourtées, voire supprimées,  les courses au leader price, enfin que des choses désagréables…

Ces méchants mots qu’il ne faut plus prononcer ne sont pas ceux de la situation, ils ne conviennent pas.

Il en  faut  d’autres plus mobilisateur ;   sérieux, responsabilité,  mobilisation, courage, confiance, défi, victoire, combat…

Mieux vaut parler de  croissance, de  relance (  souvenez  vous de la rilance, un juste équilibre entre rigueur et relance), de la réduction de la dette ,

de l’équilibre de nos finances, du redressement productif, de la justice fiscale, de la reprise à venir, du bout du tunnel…

Il convient aujourd’hui de parler  d’espoir, d’efforts partagés, de justice, de changement, de développement, de modernisation ,  de reprise  , ça c’est mobilisateur...

On ne dit pas des salaires qui n’augmentent plus, mais on parle de modération salariale.

C’est une hausse des impôts, mais  non, il s’agit d’une meilleure répartition des richesses.

Là où vous voyez de la rigueur, c’est de l’effort dont il s’agit…

De l’austérité, vous n’y êtes pas, c’est un rééquilibrage de nos finances!

 Vous ne voulez pas finir comme les grecs, un grec sur quatre est sous anti-dépresseur, alors bannissez de votre langage rigueur et austérité

C’est un moral de vainqueur que nous devons nous forger et pour cela nous avons besoin  de supprimer du langage courant,

tout ce qui est démobilisateur, démoralisant , déprimant!

Et puis pour en finir avec la dette, pas la peine de convoquer l’expert, c’est simple et facile ,   il suffit de l’effacer… de nos esprits...

p Flippe